Macdonald et Riel : lutte pour un meilleur Canada
Premièrement, Macdonald fut l’initial Premier Ministre Canadien. Il aida dans la construction du chemin de fer, qui facilita le transport à l’Ouest et développa la politique tarifaire, dans le but de protéger l’économie canadienne, mais il entraîna plusieurs problèmes au sein du pays, certains toujours présents [...] Macdonald, comme plusieurs gens de cette époque, était méfiant des peuples asiatiques et amérindiens. Il croyait fortement en la suprématie blanche. Il proposa nombreuses lois pour exclure ces gens de la communauté canadienne, comme un article de l’Acte de la Franchise Électorale de 1885, qui exclue les gens de racines asiatiques du droit de vote, avec la supposition qu’ils «n’avaient aucun instinct britannique ou des sentiments ou des aspirations britanniques». Macdonald passa aussi l’Acte de l’Immigration Chinoise, ordonnant les immigrants chinois de payer une taxe de 50$ à leur arrivée au Canada. Ces deux Actes prouvent qu’au pouvoir, Macdonald fit son possible pour discriminer envers ceux qu’il ne voyait pas comme étant «un canadien parfait», quelqu’un qui appartenait à la majorité. Comme Stanley le dit dans son étude, «John A. Macdonald et l’invention de la suprématie blanche au Canada» « […] Macdonald a non seulement exclu ces individus, il a personnellement été responsable de l’introduction d’un racisme biologique dans la formation de l’État canadien et il l’avait utilisé afin de définir l’identité canadienne.» Stanley affirme que Macdonald reflétait les valeurs de son époque et aurait utilisé ses préjugés pour définir ce qui est un «véritable Canadien». Ce racisme peut encore être ressenti, surtout dans l’Ouest du pays.