À chaque époque ses héros
Tout d’abord, Riel et Macdonald sont à l’origine de transformations au plan territorial parce qu’ils ont, à leur manière, mené à la Confédération canadienne. En effet, John A. Macdonald, premier ministre fédéral arrivé au pouvoir en 1867, avait comme principal objectif d’unir toutes les colonies britanniques d’Amérique du Nord sous un gouvernement unique. Par contre, plusieurs négociations ardues se déroulent avec les Maritimes dans les années 1860. Grâce à l’habileté de Macdonald à trouver des compromis, tous se mettent d’accord. Les colonies rédigent l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB). Cette nouvelle Constitution canadienne en développement est «présentée devant le Parlement britannique au début de 1867, la loi est adoptée sans difficulté et reçoit bientôt la sanction royale.» Le Dominion du Canada voit le jour le 1er juillet 1867. Ce n’est que le début pour ce grand pays à en devenir, car quelques années plus tard, on y rattache déjà de nouvelles provinces. De plus, Louis Riel, le chef métis canadien le plus connu, a joué un rôle crucial quant à l’entrée du Manitoba dans le Dominion. En 1869, il dirige le Comité national des Métis, un gouvernement provisoire. Leur tâche centrale est de négocier l’entrée de la rivière Rouge et de ses environs dans la Confédération canadienne. C’est une réussite! En 1870, le Manitoba reçoit la sanction royale. Bref, Riel et Macdonald sont tous deux artisans du territoire canadien puisqu’ils ont contribué à son expansion « d’un océan à l’autre ».