L'Arctique, une région d'intérêt
Ensuite, l’intérêt que porte le Canada pour l’Arctique a continué d’évoluer avec le temps. Au début du 20ème siècle, celui-ci devint davantage territorial étant donné que la souveraineté du Canada sur cette région n’était pas encore clairement établie. C’est pourquoi Joseph-Elzéar Bernier, l’un des plus grands marins Canadiens, mena plusieurs expéditions afin de revendiquer la souveraineté du Canada sur chacune des îles de l’Arctique . Or, pour le reste du monde, l’installation de drapeaux canadiens dans la région polaire ne suffit pas à prouver la souveraineté du pays sur celle-ci. Alors, comme la Norvège et les États-Unis, notamment, démontraient un intérêt marqué pour l’Arctique, le gouvernement canadien décida d’organiser une expédition entre 1913 et 1918. Cette dernière fut à la base de l’avenir du développement du Grand Nord canadien, en plus d’affirmer le contrôle du Canada sur des milliers de kilomètres carrés. Cette expédition fut séparée en deux groupes ; l’équipe Nord et l’équipe Sud. La première, dirigée par Vilhjalmur Stefansson, un anthropologue et explorateur, a fait de nombreuses découvertes géographiques, dont des détroits, des lacs et des îles. L’équipe Sud, elle, recueillie énormément de données scientifiques, entre autres, dans les domaines de la zoologie, de l’anthropologie et de la géographie. Bien sûr, de telles opérations ont favorisé les contacts entre les membres de l’expédition et les résidents du Nord et cela fut bénéfique pour les deux partis. Le gouvernement canadien a pu approfondir des connaissances sur les langues, les cultures et le mode de vie des Inuits, alors que ces communautés ont pu acquérir de nouvelles technologies . De plus, ces expéditions ont attiré une attention sans précédent sur les peuples nordiques, sensibilisant nombre de gens à leur mode de vie, en plus de favoriser la recherche sur l’Arctique dans le monde entier.