Fierté nationale en rémission

Lorsqu’on prend le temps d’étudier l’histoire des grandes nations qui composent aujourd’hui notre monde, on réalise bien vite qu’il n’y a rien qui est simplement blanc ou noir. Aucun pays sur cette vaste terre n’est en position d’affirmer que, tout au long de son existence, son comportement n’a jamais franchi la limite de l’acceptable. Tous ont un chapitre obscur à leur biographie, même si certains tentent de le dissimuler davantage que d’autres… Toutefois, cela veut-il dire pour autant que nous devons avoir honte d’appartenir à nos états ? Dans une société comme la nôtre, jusqu’à quel point ai-je le droit de reprocher à un gouvernement ce que son prédécesseur a fait dans le passé ? À ce niveau, notre raisonnement éthique doit passer par-dessus le côté politique de la question.

Fierté nationale en rémission

Pierre-Antoine Bernard

Année 11

Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière
La Pocatière, Quebec

« [N]ous ne pouvons pas blâm[er] uniquement le chef d’un gouvernement si le peuple l’a appuyé dans sa démarche. »

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