Les femmes de la Grande Guerre
Les hommes allaient combattre en Europe, mais la main d’œuvre, auparavant comblé par ces soldats, était en défaillance au Canada. Sans les hommes pour faire le travail, les femmes devaient s’occuper de la fabrication de munitions dans les usines qui ont été transformé pour la guerre. En effet, d’après la commission ontarienne des droits de la personne, «[d]’autres femmes, inaptes au travail en usine ou à d’autres tâches, tricotaient des foulards et des chaussettes pour les soldats qui se battaient à l’étranger.» Certaines femmes participaient à la guerre plus directement. Elles allaient en tant qu’infirmière. Au début de la guerre, on comptait 5 infirmières au sein de la force permanente et 57 en réserve. En 1917, le Service canadien des infirmières comprenait 2 030 infirmières (1 886 outre-mer) dont 203 en réserve. Au total, 3 141 infirmières se sont portées volontaires. Elles ont supporté la société et ont, d’après plusieurs historiens, mené le Canada à la victoire. Ces femmes ont démontré qu’elles étaient compétentes et qu’elles pouvaient faire les mêmes tâches que les hommes. D’une autre perspective, cette période a permis à ces citoyens de ressentir la vraie liberté, les poussant à vouloir rendre ce sentiment permanent. La Première Guerre mondiale a donc créé un grand changement dans le rôle social des femmes grâce au travail.