Deux hommes d'exception
Sir John Alexander Macdonald Durant ces années, un projet germait dans son esprit : celui de faire du Haut-Canada, du Bas-Canada, des provinces maritimes et de l’Ouest un pays uni, traversé par un chemin de fer. Même s’il était l’adversaire de George Brown, il lui proposa une alliance pour former une Grande Coalition. Cette coalition avait pour objectif de réformer la politique canadienne et de former la nouvelle fédération. Ce fut, pendant la conférence de Charlottetown de 1864, que le projet de la confédération canadienne se concrétisa de plus en plus. En effet, les colonies maritimes avaient exprimé le souhait de faire partie de son projet, encore embryonnaire. La même année, une autre conférence eut lieu à Québec. Cette conférence donna naissance aux 72 résolutions qui définirent les principes du prochain pays. Puis, vint la conférence de Londres où les provinces ont donné leur accord afin de s’unifier en un seul et même pays, le Canada. C’est le 1er juillet 1867 que naquit officiellement le pays qui s’étend «d’un océan à l’autre». Dans un même temps, Macdonald réforma le gouvernement pour en faire une vraie démocratie. Cette intervention au niveau politique était plus que nécessaire pour abolir le favoritisme et la corruption. Par la suite, le chemin de fer s’agrandit d’année en année, serpentant les provinces maritimes jusqu’à l’extrême ouest du pays. Grâce à ce projet, qui semblait si fou au départ, il améliora grandement l’économie canadienne en favorisant les échanges interprovinciaux. Qui donc aurait eu le courage de poursuivre un rêve aussi grand? Seulement un homme extraordinaire! Donc, on peut dire que Sir John A. Macdonald est l’un des pères de la confédération, celui qui unifia les dirigeants de l’Amérique pour mettre en oeuvre un projet qui rejoindrait les aspirations économiques et politiques de tous.